du 11 octobre 2014

NARBONNE (Aude) :

Les écoliers sensibilisés aux risques.

Prévention - Des ateliers pour les élèves, chez les pompiers.

 
Toute la semaine, dans tout le département, pompiers, gendarmes, policiers et douaniers ont participé aux Rencontres de la Sécurité. Vendredi, une action était ainsi menée au centre de secours de Narbonne à destination d’une cinquantaine d’écoliers d’Anatole- France, âgés d’une dizaine d’années. Ils ont été accueillis par le commandant Laurent Couffignal et la sous-préfète Béatrice Obara.

Répartis en quatre groupes pour autant d’ateliers, ils ont, à tour de rôle, visité les lieux ; assisté à une animation, par un secouriste, sur les dangers en ville ; participé à un exercice de sécurité routière et enfin, effectué des travaux pratiques dans et aux abords d’un bus.

Devant le vidéo projecteur, un premier groupe de gamins se voit expliquer les consignes à tenir en cas d’accident. « Il faut regarder à gauche et à droite », répond un d’eux, lorsque la sous-préfète lui demande ce qu’il a appris. « Quand il y a un accident, on doit faire attention », répond un second. Pour le troisième écolier, la réponse est de la même veine. « S’il y a une voiture mais qu’on ne regarde pas, on peut se faire renverser. » Pour le pompier en charge de l’animation, cette «  interactivité » est toute bénéfique. Le commandant Couffignal relève, pour sa part, l’intérêt évident de la démarche.

Dans le second atelier, dans la salle de sport de la caserne, d’autres élèves sont assis en rond. Au centre, un bénévole de la sécurité routière présente de grandes pastilles cartonnées. Les dessins montrent quelles attitudes il faut avoir en voiture notamment, et lesquelles il faut éviter.

Dans le dernier atelier, les jeunes participants voient les choses en grand. Ils sont devant... un bus, prêté par Keolis et accueillis par Bernard Morganti, de l’association Adateep, association départementale pour les transports éducatifs de l’enseignement public. « Dans les transports, la plupart des accidents ont lieu hors du car », indique Bernard Morganti. Pour preuve, une élève se place juste devant le bus. Ses camarades ont la preuve, par l’image, que le chauffeur ne peut pas la voir...

J.-Ph. J.