du 13 mai 2015

MENDE (LOZÈRE) :

Sensibiliser les petits à la sécurité dans le bus.


Travaux pratiques avec des jouets très évocateurs pour les plus jeunes, bien réceptifs.

 
Éducation : L'Adateep 48 organisait une animation à l'école Gérard-Pons de Fontanilles.

Que faut-il faire dans le bus ?» Les réponses fusent : « S'attacher avant de partir », « ne jamais se détacher tant que le bus roule », « ne pas ouvrir la porte », « ne pas se mettre debout ». L'animatrice de l'Association régionale des transports des jeunes (ARTJ) qui intervient ce mardi après-midi auprès des grandes sections de l'école Gérard-Pons à Fontanilles, félicite les écoliers. « Vous savez déjà beaucoup de choses. Pourquoi sommes-nous venus ici ? ! »

L'ARTJ tenait dans la matinée son assemblée générale au lycée Peytavin et a choisi cette animation, relayée par l'Association départementale pour les transports éducatifs de l'enseignement public (Adateep 48), pour finir en pratique sa journée. Les Adateep sont constituées de personnes bénévoles qui œuvrent pour la sécurité des enfants et des jeunes lors des transports scolaires. Pour sa 28 e campagne nationale, l'Anateep a retenu comme thème “ Au point d'arrêt, trop de blessés, trop de tués... Stop ! ”. Le transport scolaire est le moyen le plus sûr pour se rendre dans son établissement, loin devant les autres modes de transport. Les accidents mortels ou graves n'arrivent que très rarement en circulation mais surviennent au moment de la montée ou de la descente du véhicule, au point d'arrêt. Ils ne sont pas les plus nombreux, mais les plus dramatiques en terme de lésions corporelles.

Après les questions, et avant de simuler une scène dans un bus, les enfants rejoignent un tapis sur lequel sont disposés un bus et des petits personnages qui leur sont familiers d'une célèbre marque de jouets : les uns sont piétons, les autres cyclistes ou en skate... Deux voitures sont aussi en scène, l'une derrière le bus et l'autre prête à le croiser. Divers scénarios vont être imaginés pour montrer les dangers.

«Jusqu'à maintenant, on ne s'intéressait pas trop aux maternelles , explique Yannick Ruellan, de l'Adateep du Gard. Pourtant, plus on s'adresse tôt aux enfants, mieux les messages passent. Il nous faut donc inventer de nouvelles pédagogies pour nous adresser aux petits. Mais ils comprennent parfaitement et nous sommes surpris d'une année sur l'autre de voir comment ils ont retenu les choses.»

Catherine Gonzales, responsable de l'Adateep 48, précise : « En 2014, nous avons organisé 22 animations auprès de classes des écoles ou collèges du département. 567 élèves et 39 adultes ont bénéficié d'actions différentes suivant les thèmes retenus. Pour les maternelles, je suis heureuse de découvrir ce qui peut se faire. » Son collègue du Gard renchérit : « Cet échange d'expériences, c'est le principal intérêt des regroupements régionaux. »

CAROLINE GAILLARD
cgaillard@midilibre.com