Le réseau de transport scolaire prêt pour une nouvelle rentrée.
 

Selon le territoire, le transport est gratuit ou payant. DDM archive EC.
 

Dès la rentrée, le réseau de transport scolaire de la FEDERTEEP va transporter plus de 14 000 élèves pour le compte de la Région et de l'agglomération Gaillac-Graulhet.

La FEDERTEEP (Fédération Départementale pour le Transport des Elèves de l'Enseignement Public du Tarn) a la gestion du transport scolaire dans le département au titre d'une délégation de service publique donnée par la Région Occitanie et l'agglomération Gaillac Graulhet. Quand les agglomérations de l'Albigeois et de Castres Mazamet assurent la gestion directe du transport par le biais de leur réseau propre.

Depuis la rentrée 2021, la région a décidé de la gratuité des transports régionaux de la maternelle au lycée. À la condition pour les familles de bien avoir inscrit leurs enfants avant le 31 juillet. Si ce n'est pas le cas, il faut s'acquitter d'une participation de 25 euros par enfant. " L'ouverture des inscriptions se fait dès la mi-juin, indique Christophe Berthier, le tout nouveau directeur de la Federteep. Un délai qui nous permet d'organiser l'ensemble du réseau dès la rentrée. D'où l'incitation à s'inscrire au plus tôt. Cette année, nous avons déjà 95 % d'inscription. C'est en amélioration avec 2 500 retardataires de moins. "

Si vous êtes un habitant de l'agglomération Gaillac-Graulhet, la participation des familles s'élève à 80 euros par enfant. Dans la mesure où le jeune est scolarisé sur un établissement de l'agglo. Si son lycée, par exemple, est situé sur un autre territoire alors il bénéficiera de la gratuité du transport scolaire par le biais de la région. Une différence qu'il est toujours difficile, pour la Federteep, d'expliquer aux familles.

"Il faut savoir que le coût moyen annuel de transport d'un élève est de 1 000 euros pour les collectivités, relativise Christophe Berthier.

Gilles Turlan, le maire de Giroussens, à la charge de la mobilité au sein de l'agglomération. " Nous avons effectivement une réflexion pour alléger la facture des parents d'élèves et envisager d'aller dans le sens de la gratuité instaurée par la région. Mais on ne doit pas grever le budget Mobilité qui n'est abondé que par une subvention bloquée de la Région et la taxe transport des entreprises ". Une réflexion qui vaut pour la rentrée 2023-2024. Pour cette année, rien ne va changer.

Le transport scolaire doit aussi faire avec la pénurie de conducteur de bus. "La région a anticipé le phénomène depuis deux ans, indique Christophe Berthier. Avec la crise du covid, beaucoup de chauffeurs se sont dirigés vers le transport de marchandise. D'après nos sondages auprès des entreprises de transport, ça va passer pour cette rentrée mais il est vrai que la situation est tendue".

P.G.