DANS LA PRESSE LOCALE

DOMESSARGUES :

Un stage de sécurité routière dans les bus scolaires pour les écoliers.

 
La sécurité et la citoyenneté dans les transports scolaires s'apprennent dès le plus jeune âge. Il y a quelques jours, I'ADATEEP du Gard est venu sensibiliser les élèves à l'école maternelle.

La séance s'est partagée en deux temps, une en classe, avec un tapis, des personnages et un car en bois construit par les animateurs eux-mêmes, et une autre dans le car mis à disposition des animateurs. La réglementation est spécifique à chaque département. Dans le Gard, il y a l'obligation d'un accompagnant pour quatre enfants de maternelle.

Pour la commune, c'est l'agglomération de Nîmes qui a la compétence et la responsabilité des mobilités.

Une vingtaine d'enfants de première et deuxième sections sont entrés dans la classe et se sont installés autour du tapis. Jean-Luc Minel, président de 'ADATEP du Gard, leur a expliqué, avec des mots simples, les bonnes attitudes à avoir dans un car, et celles qu'il faut oublier. Par exemple, pour inciter les enfants au respect du port de la ceinture, il a renversé un car en bois dont le toit est ouvert, ce qui permet de voir l'intérieur. Les personnages attachés sont restés sur leur siège et les autres sont tombés. Démonstration simple et efficace.

Une sensibilisation indispensable.

Ensuite, les enfants, accompagnés de leurs professeurs, se sont dirigés vers le car pour une séance pratique. Bernadette Minel les a avertis du danger à proximité d'un véhicule. Les enfants sont montés dans le car, ont dit bonjour au chauffeur et ont dû attacher leur ceinture, aidés ou non par les accompagnants Tous les animateurs de ces stages sont des bénévoles. Dans le Gard, ils sont six. En 2024, ils ont pu organiser des stages dans quatrevingts établissements pour 12 000 élèves environ, de la maternelle au lycée. Jean-Luc et Bernadette Minel sont des retraités qui ont voulu être utiles à la société. Pour Stéphanie, conductrice de car scolaire, cette campagne de sensibilisation est indispensable. Si les enfants prennent de bonnes habitudes dès leur plus jeune âge, il y a des chances pour qu'il y ait moins d'incivilités, de détérioration du matériel et plus de sécurité dans le car. Un chauffeur doit, tout en conduisant, surveiller les élèves. Stéphanie est confrontée régulièrement à cette difficulté Elle aime son métier et malgré les nombreuses incivilités subies, elle a de bons souvenirs comme cette fois où les élèves ont spontanément démarré une chorale

Correspondant local