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Dossier ceintures de sécurité

 La ceinture de sécurité, dans un car, ça sert à quoi ?

C'est la question que beaucoup se posent. Avec, souvent, la réponse : à rien puisque les dossiers des sièges sont hauts et que dans un car il ne peut rien nous arriver.

Le réflexe ?
On ne boucle pas sa ceinture ; on se déplace même lorsque le véhicule roule !

Le déplacement en autocar ou en autobus est sans conteste le plus sûr sur route. Rapporté au nombre de passagers transportés et au nombre de victimes, il se situe au niveau de l'avion en ce qui concerne la sécurité. Mais il arrive qu'un avion tombe ; un car peut aussi avoir un accident.
 
S'il se couche, comme cela se passe souvent dans ce cas, les passagers sont précipités contre les vitres et peuvent être éjectés. Là, on trouve les blessures les plus graves ou les décès. C'est malheureusement ce qui semble s'être passé encore une fois lors de l'accident d'Alba la Romaine.
 
Quelques mois auparavant, un accident du même type avait eu lieu en Bretagne. Les conséquences avaient été différentes alors que la situation paraissait pire.
 

Quelle est leur différence ?

VOUS AVEZ UNE CEINTURE ? ALORS, BOUCLEZ-LA !

 

 Accident d'Alba la Romaine

Photo texte
 
du 29 novembre 2008

Une personne est décédée et cinq autres ont été blessées dont une grièvement vendredi soir à hauteur de la commune d'Alba-la-Romaine, en Ardèche. Leur car, affrété par la SNCF et qui transportait 23 personnes, s'est renversé pour une raison indéterminée. Les conditions météorologiques étaient "bonnes" au moment de l'accident. Et selon les premières analyses d'alcoolémie, le chauffeur n'avait pas bu. Placé en garde à vue après les faits, il devrait être relâché samedi dans l'après-midi.

Vendredi, aux alentours de 20 heures, un car affrété par la SNCF s'est renversé, à hauteur de la commune d'Alba-la-Romaine, en Ardèche. Le véhicule assurait la liaison Aubenas-Grenoble et transportait 23 personnes. Bilan : un mort, une jeune fille de 18 ans originaire de la région d'Aubenas, et cinq blessés, dont un grièvement. Ils ont été évacués vers les hôpitaux d'Aubenas et de Montélimar. Les 17 autres passagers, dont le chauffeur, sont "indemnes mais choqués".
 

Comment un tel drame a-t-il pu se produire ? C'est à cette question que les enquêteurs tentent de répondre. Et ils n'excluent aucune piste : défaillance technique, inattention, ou accident lié à l'humidité de la chaussée dans une sortie de courbe, alors que le temps était très froid. Mais les conditions météorologiques étaient "bonnes" au moment de l'accident, ont indiqué les pompiers. Le véhicule, de facture récente, comportait des ceintures de sécurité, mais la plupart des passagers ne les portaient pas.
 

Les premières analyses d'alcoolémie ont montré que le chauffeur du car n'avait pas bu. Placé en garde à vue après les faits, il devrait être relâché samedi dans l'après-midi. Il a déclaré aux enquêteurs qu'il roulait entre 60 et 80 km/h sur une route limitée à 90, selon la même source. Le résultat des analyses complètes menées sur le sang du chauffeur ne devrait pas être connu avant lundi, jour où seront menées les expertises sur le tachygraphe et les équipements du bus.

 Accident dans le Finistère

du 12 janvier 2008.

Un car se renverse : six collégiens blessés. Un accident spectaculaire s'est produit hier, vers 12 h 30, sur la départementale reliant Audierne à Pont-Croix (29). Un car scolaire avec 22 collégiens à bord a quitté la route à la sortie des virages de Suguensou (Esquibien), qui surplombent la rivière du Goyen. Trois collégiennes ont été hospitalisées et trois autres jeunes ont pu être soignés sur place.
 

Hier, en début d'après-midi, le car de la compagnie Le Coeur, basée à Pouldreuzic, ramenait chez eux 22 collégiens âgés de 11 à 15 ans et scolarisés dans les établissements Locquéran, à Plouhinec, et Saint-Joseph, à Audierne. Selon les premières constatations, le car aurait mordu la berme détrempée, puis se serait couché en contrebas de la chaussée. Il a été rapidement arrêté par des arbres. Sa chute sur l'ancienne voie ferrée, située quelque vingt mètres plus bas, aurait eu des conséquences plus dramatiques. Les enfants, qui portaient tous leurs ceintures de sécurité, sont sortis avec l'aide de Serge Kerloc'h, le chauffeur du car, par le pare-brise arrière, explosé sous le choc.

Une cellule psychologique

« Trois jeunes filles souffrant de contusions ont été hospitalisées, l'une à Quimper, les deux autres à Douarnenez. Trois autres blessés ont été soignés sur place par des équipes médicales. Quatre enfants ont été particulièrement choqués », témoigne un des pompiers. Plusieurs parents, prévenus notamment par le principal du collège de Locquéran, sont venus récupérer leurs enfants, bouleversés par ce qui venait de leur arriver. Une cellule psychologique a été mise en place.
 

De gros moyens déployés

Pompiers et gendarmes ont rapidement déployé de gros moyens, sur une route provisoirement interdite à la circulation, entre Audierne et l'embranchement de Toul-Broën. S'étaient également déplacés Jacqueline Donval, conseillère générale, ainsi que les maires des communes d'Esquibien, d'Audierne et de Plouhinec. Trois grues ont été mises en oeuvre pour récupérer le car. La déviation a été levée à 17 h.

(Les phrases importantes des articles ci-dessus ont été volontairement grossies et colorées par l'ADATEEP de l'Aude)